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La Grande Nuit des Célibataires

Dimanche 5 Novembre 2006
En ce moment, j'écoute : The Faders - Whatever It Takes
Ce blog va finir par ressembler à l'égoïste romantique, de Beigbeder(1), mais tant pis.

Samedi, je suis sorti à nouveau. Après une semaine où je me ne me sentais pas très bien, et une semaine ou je me sentais franchement pas bien (cloué au lit, mal partout, arrêt de travail et tout le tremblement), cette petite sortie m'a fait du bien, je pense.

Il fait souvent trop chaud en boîte, mais pour une fois cela me convenait tout à fait. Et puis.. ça m'aura fait faire un peu d'exercice smiley: sourire

Auto proclamée "soirée des célibataires", il fallait venir vêtu de blanc si on voulait serrer. Pardon. Si on voulait rencontrer des gens.

Soirée intéressante pour les raisons mentionnées plus haut, mais qui pourtant était plus que moyenne ; très chère (15 euros l'entrée et 5 euros chaque boisson..), peu de gens sont venus (ce qui, j'en conviens, peut être un avantage); j'avais presque l'impression qu'il y avait davantage de "photographes de soirées" que de fêtards ^^.

Considérations vestimentaires

Une bonne dose de fashion victimes, aussi, ce qui ne me dérange pas plus que ça (chacun fait ce qui lui plaît), mais ce sont des gens que je ne comprends pas.. Je ne vois pas l'intérêt de porter un t-shirt où il est écrit "gucci for men", et rien de plus. Je ne "comprends pas" ce genre de vêtements. Je comprends les vêtements confortables, ceux qui arborent un beau dessin/design, ou encore les t-shirts "gag", avec une illustration amusante, ou un jeu de mot. Quelle différence entre porter le nom d'une marque sur son t-shirt, et faire l'homme-sandwich dans la rue ?

Je pense que ce qui m'énerve, c'est la suffisance de ces marques, qui nous disent, en gros, qu'elles sont tellement "IN", que leur seul nom suffit à rendre "branché" n'importe quel habit.

F. de P.

En fin de soirée, assis tranquillement sur un canapé, nous avons eu le droit au "mec qui vient te raconter sa vie". À croire que je les attire.. Le pire, c'est que ce n'est jamais intéressant, comme histoire.

Sans oublier le moment où un autre larron, glissant un léger "hey nan c'est mon verre celui-là, fils de pute !" dans la conversation, s'est attiré les foudres du premier...

- "Attends t'as dit quoi là ?"
- "Hein ? Je sais plus..."
- "T'as insulté ma mère là ! On touche pas à la famille, bla bla bla et bla...."



Encore une chose que je ne comprends pas ; pourquoi être aussi agressif sur cette expression ? Bien sur, de prime abord, et surtout quand c'est écrit, comme ici, "f. de p." paraît extrêmement insultant. Mais dans la pratique, il est le plus souvent utilisé comme juron, sans volonté aucune de dire de mal de la mère de l'autre.

Tout le monde le sait que ce n'est qu'une expression ! S'il avait vraiment voulu insulter ta mère, il aurait été plus imaginatif(2) !

Mais pour certains, c'est le tabou suprême, "le" truc pour lequel on peut/doit se battre... J'ai parfois l'impression que certains ont choisi leurs valeurs au pif.

Peut-être existe-t-il une sorte de "tirage au sort" des valeurs, où certains vont piocher quelques règles de vie...

- Alors pour toi, ça sera... "ne pas supporter l'expression 'fils de pute', sans exceptions aucune", "ceux qui ne pensent pas comme toi sont des cons", et "cracher par terre, ça donne un genre".
- Ah ?
- Oui, "respecter ces parents", "travailler dur", et "être poli" ont déjà été gagnés.



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(1) En ce qui concerne les récits de soirées et de clubs, pas en ce qui concerne les rencontres avec la jet set et les filles faciles, hein. smiley: sourire
(2) Quoique..
manu